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Le quotidien d'un directeur d'école
3 octobre 2005

Synthèse

Voici venu le temps des synthèses. Petit exposé de la situation :

Nous n’avons que peu de moyens spécialisés pour essayer d’aider les élèves en grosses difficultés :

Etat des lieux :

  • Notre psychologue, en congé de longue maladie l’an dernier, est cette année à ½ temps thérapeutique. Vu le retard accumulé l’an dernier, car elle n’a évidemment pas été remplacée, nous n’avons que peu de chance d’avoir du temps libéré pour nos élèves. D’autant plus, qu’un des deux postes de la circonscription a été supprimé sans autre forme de procès. Il semblerait que la politique soit la suivante : plus les besoins augmentent, plus les moyens diminuent.

  • Notre rééducatrice  (poste G), qui était en formation l’an dernier et donc présente à ½ temps mais sans pouvoir effectuer de prises en charge, est cette année à temps complet.Mmais cela ne durera pas : son poste doit disparaître l’an prochain ! Même équation que ci-dessus.

  • Nos maîtresses de réadaptation (poste E) doivent être au nombre de deux.

    • La première nommée dès le début, est une débutante de première année, sans aucune formation spécialisée. Elle s’occupera  des élèves en difficultés du cycles trois sur les deux écoles du groupe  soit 16 classes.

    • L e deuxième poste  n’a pas encore été pourvu. Prochainement, une personne de la liste complémentaire devrait nous arriver. Evidemment non formée –voir la chronique du ….-, nous avons prévu de la remplacer par une maîtresse plus expérimentée dont la classe serait alors occupée par cette personne : un CE1 dont une bonne partie d’élèves ne maîtrise pas la lecture aux mains d’une jeune qui n’a bénéficié d’aucune formation, cela promet d’alimenter de futures chroniques…

Malgré cet état, il nous faut malgré tout faire les synthèses. C’est à dire faire une réunion avec chaque enseignant et les membres du réseau présent et moi-même pour lister tous les besoins. Que de temps perdu !

         Dans le meilleurs des cas les prises en charges commenceront quelques jours avant les vacances. Pourtant, les enseignants déjà expérimentés pouvaient, dès les premiers jours, définir les besoins les plus urgents.

         Nous seulement, nous gérons la pénurie, mais les consignes de nos supérieurs nous empêchent de viser l’efficacité maximum.

         Dites-moi de quoi vous avez besoin et je vous dirai comment vous en passer !

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