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Le quotidien d'un directeur d'école
12 octobre 2005

Réé (suite)

Au delà des lettres et des chiffres : une réalité. Peu de choix possibles :

·         la classe d’intégration scolaire (CLIS) regroupe actuellement des élèves en très grandes difficultés scolaires ou/et souvent de comportement. Il est impossible d’y envoyer les deux élèves dont nous avons étudié le cas : cela ne leur serait d’aucune aide. Bien au contraire !

·         Un projet d’intégration scolaire ( PIS) Un pis aller. L’élève a un emploi du temps aménagé . Il peut, par exemple ne venir que le matin. Il vaut mieux, mais ce n’est pas toujours possible que ce soit accompagné d’une prise en charge extérieure. Quid de la maman qui nous dit reprendre son travail prochainement et ne pas pouvoir accompagner son enfant? Alors qu’on vient de lui recommander de ne surtout pas le laisser traîner dans la rue. Il faut en même temps entendre l’enseignant -débutant- quand il dit la souffrance et la mauvaise ambiance de la classe quand cet élève très perturbateur est là. Comment  laisser au groupe classe des plages de respiration ?

·         Une orientation particulière pour le collège. Mais là aussi, il faut tomber juste sinon on risque de faire plus de mal que de bien.

     Encore une fois, nous mesurons le manque de moyens pour aider ces enfants qu’il faut à tout prix intégrer au risque de désintégrer toute une classe, voir une école .

     Combien d’élèves sont actuellement en CLIS qui auraient été en I.M.E dont le prix de journée est bien évidemment très élevé.

     Combien d’élèves en classe banales qui étaient auparavant dans les classes de perfectionnement  maintenant supprimées?

     Combien d’élèves non-suivis alors qu’ils auraient pu l’être si les réseaux d’aide étaient complets et constitués de personnels formés ?

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