Conseil d’école bis

Voilà le temps du deuxième conseil d’école. Essentiellement consacré à la carte scolaire.

Avec une double difficulté cette année : l’absorption de la poussée démographique débutée en 1999 et poursuivons depuis : les bébés du troisième millénaire qui arrivent maintenant à l’école élémentaire et le nombre insuffisant de postes nouveaux prévus par l’administration. Il va falloir gérer la pénurie !

Aucune des demandes d’ouverture de classe sur la ville n’a pour l’instant été retenue par l’administration. Comme nous ne sommes pas la seule commune touchée par ces mesures, cela promet de nouvelles luttes.

Il faut dire aussi que la municipalité ne nous a pas aidés en fournissant à l’éducation nationale des chiffres minorés par rapport à l’existant.

"  Préservez-moi de mes amis, mes ennemis je m’en charge ".

Nous avons ensuite voté pour la cinquième année consécutive, une demande de classement ZEP. En effet, pour des raisons mystérieuses, nous n’avons pas bénéficier de ce label en 1998, lors des luttes fructueuses à l’époque qui nous avait apporté de nombreux moyens supplémentaires sur le département. Grignotés depuis, peu à peu…

Il se trouve que nous bénéficions de tous les critères qui pourraient nous assurer un statut de super ZEP, mais l’administration est sourde à toutes nos demandes. Le dernier en date, nous sommes largement en dessous des résultats d’évaluation de CE2 pour les écoles classées ZEP au niveau national !

Il y faudrait une mobilisation importante. Peut-être que le mouvement qui démarre actuellement dans les collèges pourra nous y aider.

Deuxième motion mise au vote qui indique une situation tout aussi préoccupante. Le non-remplacement des enseignants en congé de maladie.

Nous n’attirons que des collègues jeunes en majorité du sexe qui est l’avenir de l’homme, et qui ont le défaut de vouloir participer, elles aussi, à la poussée démographique.

Résultat, la quasi-totalité de nos remplaçants sont bloqués sur des congés de maternité, et ne sont plus disponibles pour les remplacement des grippes, gastro et autres pathologies. Les enseignants ne sont pas plus absents que d’autres catégories de fonctionnaires. Ils le seraient plutôt moins d’après les dernières études.

Décidément, la tendance à diminuer le nombre de fonctionnaires aggrave chaque jour les conditions de travail de nos élèves. Est-ce de cette façon que nous lutterons contre l’échec scolaire ?

Le conseil d’école se poursuivra gentiment. On sent chez les participants, aussi bien parents qu’enseignants une lassitude et une certaine démobilisation. Il est vrai que toutes ces nouvelles n’engagent pas à l’optimisme.