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Le quotidien d'un directeur d'école
29 septembre 2006

Y croire ?

Pas de surprise pour cette journée d’action. Certains ont conjugué le verbe agir à la voix passive : hélas, une majorité.

Notre ville comptait pourtant 50 % de grévistes recensés. Un bon chiffre par rapport aux 15% annoncés au niveau national ( 30% pour les syndicats). Ce qui est un signe important des difficultés vécues par les collègues.

En assemblée générale de grève, nous étions à peine 25 soit environ 12 % des collègues grévistes. Pas beaucoup plus à la manifestation de l’après-midi.

Le débat en AG a porté en partie sur la façon de mobiliser les collègues absents des luttes : ceux qui ne font pas grève, ceux qui font grève sans s’investir davantage.

Pour les plus anciens, comme moi, qui ont vécu des AG pleines à craquer, où le débat était souvent vif entre opinions différentes, c’est un constat amer. Là aussi, le repli sur soi, l’individualisme et le confort (artificiel) de rester spectateur ont fait du dégât.

L’échec des grandes grèves de 2003 sur la réforme des retraites n’explique pas tout.

Le lendemain : premiers travaux pratiques. Trois collègues absents et pas un seul remplaçant disponible. Deux d’entre eux sont en congé longue durée, les autres affectés à des congés de maternité.

Ceux qui n’étaient pas dans l’action ont-ils le droit de se plaindre d’être obligés d’accueillir des élèves surnuméraires quand leurs classes sont déjà chargées ?

Ce n’est qu’un début…. Sans recrutement de remplaçant, ce scénario risque de se reproduire souvent ! Continuons le combat…

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