Echec
Cela avit pourtant biern commencé. L'enfant qui avait tenté de frapper une enseignante la semaine dernière avait eu une attitude plutôt positive pendant le conseil de remédiation. Il avait écouté les différents participants et accepté les sanctions qui avaient été proposées. je lui avais expliqué longuement pourquoi ill était là et quel était le rôle de la sanction : à la fois réparation et lui permettant de ne pas se retrouver dans la même situation. Ses camarades délégués de la classe étaient intervenus à bon escient ainsi que les partcipants. Il ne s'agissait pas d'un conseil de discipline mais bien d'une recherche d'une solution éducative pour cet enfant.
Nous devions ce soir rencontrer la mère et lui expliquer ce qui s'était passé ainsi que les décisions prises par ce conseil. J'avais pour rôle de la convaincre cette fois de faire appel à une aide extérieure du type thérapie. ce qu'elle refusait jusqu'à ce jour.
Nous avions compris que le problème de cet enfant venait sans doutes d'une absence d'apprentisage de la frustation et donc d'un comportement axé sur la réalisation immédiate de ses désirs. Ce qu'il traduiqiat par "j'avais envie de" ou "je n'avais pas envie de ".
La mère était fidèle au rendez-vous mais accompagnée de la grand-mère et du beau père avec qui elle vit actuellement.
Il nous fut difficile de placer quelques mots car la réaction fut aussi violente que rapide. Son enfant avait parfaitement le droit de se défendre et était dans son bon droit quand il avait essayé de frapper l'enseignante. Il faut préciser que l'enseignante avait du, après plusieurs remarques restées sans effet, pour le retenir alors qu'il s'en allait, le tenir par sa capuche, capuche qui possédant des pressions s'était détachée. Pour la mère cela devenait " attrapé au colbac!"
Nous eûmes droit au refrain habituel. Dans cette école, personne ne l'aimait et nous étions tous ligués contre lui.
Il fut bien sûr impossible de répondre car la grand-mère s'y mit également et le maître ne put placer un seul mot pour parler du comportement en classe.
Nous avons déjà eu dans cette école quatre cas de ce genre ( en six ans) mais pour trois d'entre eux la réaction des parents ne fut certainement pas de donner raison à l'enfant, bien au contraire, ce qui permit à ces élèves de continuer leur scolarité sans autre forme de procès. Pour le quatrième, un changement d'école, une fois accepté par la famille, ce qui fut assez long, permit à l'enfant de se refaire une virginité ailleurs.
Finalement, la mère partit en disant pis que pendre de cette école et annonça que son fils ne reviendrait pas et qu'elle allait le changer d'école.
Le beau-père se permit de menacer l'enseignant et il en serait certainement venu aux mains si la grand-mère ne s'était pas interposée.
Que de gâchis !