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Le quotidien d'un directeur d'école
14 mars 2006

Mauvais départ

Ca   commence plutôt mal. Coup de fil d’une collègue malade. Vu la situation actuelle au niveau des remplaçants, il n’y a rien à espérer. Il faudra de nouveau répartir les élèves chez les collègues.

A l’entrée, une première discussion avec une maman qui met de la mauvaise volonté à venir nous voir pour parler des difficultés de son gamin. Sa dernière trouvaille : elle a fait faire un devis pour du soutien scolaire : presque 200 euros. Nous essayons de lui proposer un rendez-vous pour cette semaine pour ne pas perdre de temps. Elle verra, nous dit-elle. A suivre

Deuxième soucis avec une autre maman qui a (mal) compris que sa fille a été prise en charge par la rééducatrice sans son consentement. Ce qui serait la cause de tous ses maux.  En fait, il ne s’agit pas de cela du tout. C’est simplement qu’elle a changé de groupe d’adaptation pour travailler avec un groupe plus approprié. Mais elle ne veut rien entendre et brandit un jugement du tribunal pour enfants, qui d’ailleurs reconnaît le rôle positif de l’école dans l’évolution de son enfant. !!! Difficile à calmer, elle accepte tout de même que nous revoyons sa situation ce soir même avec son enseignant, les maîtresses d’adaptation (qui font office de puisque sans formation) et moi-même. Que de temps consacré à cet enfant. La semaine dernière, c’était les relations avec une de ses camarades de classe qui étaient la cause de ses difficultés. Que nous réserve la semaine prochaine ?

Ce sera ensuite une histoire de racket avec trois élèves de ce1, vite réglée fort heureusement.. Puis la journée pourra commencer. La classe à répartir, les effectifs de cantine,  le défilé des malades : l’épidémie de gastro court toujours, les comptes  de photos à récupérer et à comprendre, les commandes à passer, un entretien avec le responsable de la prévention bucco-dentaire qui doit intervenir dans nos classes de cycle II, etc…mille choses de la vie quotidienne qui font passer la journée, sans que l’on s’en aperçoive et qui voient arriver l’heure de la sortie alors que le planning de travail prévu a à peine été entamé. Ce sera pour demain.

D’autant plus que le rendez-vous prévu durera plus que prévu. Une heure et demie de discussion avec cette maman, sans que les chose semblent avancer vraiment. Des discours très contradictoires qui ne nous aident pas vraiment à y voir plus clair. Que c’est difficile pour un parent d’admettre les difficultés de son enfant et qu’il est facile de renvoyer la faute à l’institution.

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Commentaires
L
"Ce sera pour demain" ---> "Ce sera pour deux mains" ;o)<br /> Besoin d'un clone pour achever la journée ? :-)
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