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Le quotidien d'un directeur d'école

6 février 2011

Grosse journée

Grosse à plus d'un titre.

En effet, ce fut d'abord la rencontre pour les arbitrages budgétaires. Comment, alors que le nombre d'élèves augmente, réduire les crédits de fonctionnement pour répondre au cadrage?

 

Faut-il supprimer l'aide aux classes transplantées, ne plus offrir un spectacle vivant aux élèves de cours préparatoire, supprimer l'arbre de noël dans les écoles, échanger le dictionnaire symbolique offert aux futurs collégiens contre un livre moins cher, etc...

Que des choix douloureux. Finalement, dans un premier temps, rien ne fut retenu. Mais si tous les services font de même, nous ne serons pas dans l'enveloppe budgétaire. A suivre donc.

Ensuite, je pris en cours de route la commission tarifs. De plus en plus de dossiers, la plupart préparés par les services sociaux, d'autres par les assistantes sociales du programme de réussite éducative et le reste par le service lui-même.

C'est là que nous cotoyons vraiment les difficultés sociales. Des familles qui ont un "reste à vivre", terme technique qui porte bien son nom, c'est la somme disponible quand toutes les charges obligatoires ont été déduites: loyer, factures électrcité, gaz, téléphone, etc.. Nous prenons le temps d'étudier soigneusement chaque dossier pour essayer d'être le plus juste possible et de permettre à ces enfants de rester à la restauration scolaire.

L'exercice est assez déprimant. 

La matinée ayant duré, je fis un saut pour répondre à l'invitation d'un commerçant qui ouvrait son restaurant. Le temps de grignoter quelques nems avant de rejoindre l'hôtel de ville pour être aux côtés du maire pour recevoir comme chaque année l'inspecteur d' Académie. Préparation de la carte scolaire oblige. 

Nous avons donc fait le tour des demandes: ici des ouvertures nécessaires, là des possibilités de fermetures dues à des baisses d'effectifs dans certains secteurs  et à des changements de secteur dus à l'ouverture d'un nouveau groupes scolaire à la rentrée, malgré une augmentation globale du nombre d'élève. Le travail mené en amont et en partenariat avec les inspecteurs de circonscription nous permit comme les années passées de facilement tomber d'accord. Nous ne serons donc pas touchés par les fermetures de postes annoncées dans l'éducation nationale. 

En revanche pour le classement ZEP de ces nouvelles écoles, ce sera plus difficile. Cela reste du ressort du ministère qui nous a déjà répondu négativement pour le grouope scolare ouvert cette année. 

A peine le temps de souffler et il faut se rendre à la commission d'attribution des logements, dans laquelle je siège depuis le départ d'une conseillère.

Notre travail consiste à accepter et classer les propositions faites par le service logement. Trois dossiers pour chasque logement afin de ne pas perdre de temps et de réduire le temps pendant lequel les appartements restent vides, et risquent d'être squattés.

C'est plutôt agréable de penser que l'on va faire plaisir à ces familles qui attendent un logement depuis souvent plusieurs années. De constater qu'en déboursant la moitié de ce qu'ils payent dans le privé ils vont bénéficier d'un logement souvent deux fois plus grand.

Ce sera ensuite un retour dans mon bureau pour prendre connaissance des quelques cinquante mails quotidiens, signer les multiples parapheurs et entregistrer quelques courriers pour ma secrétaire.

Pour finir la journée, un petit tour dans un école ouverte le soir, non pour les élèves mais pour supporter notre candidat aux cantonales.  Un peu de monde, une soixantaine de personnes dont une grande partie de nouveaux. Bon signe?

Vivement la fin de cette période électorale  qui rajoute encore à la charge quotidienne.

 

Pour l'école

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18 septembre 2009

Casse-tête Darcosien

Et que je te supprime le samedi matin.

Et que je te colle des heures d'aide personnalisée...

Et que je te mets de l'accompagnement éducatif gratuit...

Et que je me barre dans un autre ministère...

Quid des études  payantes ?

Quid des centre de loisirs eux-aussi payants?

Quid des rythmes des élèves?

Après les cafouillages de l'an dernier, dus à une absence pratiquement totale de concertation et à une mise en place ultra rapide de ces nouveaux dispositifs, nous aurions pu penser à plus de sérénité pour cette année.

Pas du tout, ça va devenir plus compliqué que l'an dernier.

Nous avions réussi à imposer un horaire unique pour les heures de sorties. Cette année, il a fallu donner de la souplesse, c'est à dire permettre à chacune des nombreuses écoles de choisir ses horaires d'aide personnalisée, d'accompagnement éducatif.

D'où des problèmes insurmontables et des traitements différents suivant chaque école.

Là on a décidé d'accueillir en priorité les enfants dont les parents travaillent.  Logique. Ceux qui ont donc des ressources mais à qui on offre un accueil gratuit. Quant à ceux qui ne travaillent pas donc n'ont pas forcément les moyens de payer le centre de loisirs ils se voient interdits d'accompagnement éducatif gratuit. Un comble pour une mesure qui se voulait de justice sociale.

Ici, c'est l'inverse, on accueille tout le monde pour ne faire de discrimation mais comme la demande est plus forte que l'offre, ce ne sera qu'une fois sur deux ou sur trois ou bien la première partie de l'année. D'où la colère légitime des parents qui n'ont plus de mode de garde pour le soir.

Il y a bien les centre de loisirs mais ceux-ci ne lâchent les enfdnts que plus tard, projet éducatif oblige. Qui pourrait les en blâmer?

Quant aux études, elles n'existent pratiquement plus. Quel enseignant serait assez fou pour travailler plus et gagner moins? Quel parent accepterait de payer ce qu'on lui a promis gratuit?

Merci qui?

Merci Xavier...

16 septembre 2009

Rendez-vous !

Cela pourrait être une injonction. C'est aussi dans le langage courant, et pour un élu: très courant, le fait de recevoir les familles sollicitant une entrevue pour des problèmes divers. Problème sur lesquels il va bien falloir se pencher en essayant de les résoudre.

Aujourd'hui, ce fut plutôt un joiur faste. c'est à dire une joiur ou la plupart des problèmes qui me furent exposés ont pu trouver une solution.

Au menu de ce jour:

-une famille hébergée: le père présent depuis plusieurs années sur notre territoire,  travaillant faisant venir sa femme et son enfant. Qui pourrait lui reprocher? les solidarités familiales jouant, c'est la soeur qui a accueilli la famille. A l'horizon, à terme, de nouveaux demandeurs de logement qui viendront grossir le nombre impressionnant de demandeurs de logements sociaux déjà recensés.

- une demande de rapprochement de fratrie sur un même groupe scolaire. c'est un classique. Nous avons malheureusement des écoles maternelles isolées sans école élémentaire à proximité. Résultat: quand un grand frère ou grande soeur passe au cours préparatoire, la famille demande une dérogation de secteur scolaire pour rapprocher la fratrie. Impossible à faire, sauf pour quelques exceptions dûment analysées, au risque de vider une école et d'avoir une liste d'attente assez longue sur une autre... de plus, la discussion avec le père de famille semble faussée par des relents de communautarisme voir religieux difficilementr compatibles avec les principes de laïcité de notre école publiques.

-une demande de prise en charge de l'enfant à la cantine sachant que la maman ne travaille pas. C'est un gros soucis cette année. De nombreuses demandes ne peuvent être prises en compte à cause du manque de places. Une fois les règles rappelées, il faut  bien étudier les cas particuliers qui amèneront un traitement différent. Ce fut le cas cette fois-ci mais il y faudra une discussion approfondie avec la direction de l'école pour arriver à un résultat positif.

-une demande de changement d'école pour des raisons de trajet trop long. Relativisons, en milieu urbain, les distances qui paraissent trop longues ne dépassent pas ou rarement les 500 mètres. IL y faut beaucoup d'explications, de pédagogie, d'écoute pour arriver à une compréhension de ces relatives difficultés. Toujours est-il qu'il faut être à l'écoute pour apporter des réponses. Là, ce fut possible de rapprocher l'enfant du lieu de travail de son père. En plus, cela permettra de libérer une place dans une autre école et d'"accepter un élève en liste d'attente. Bonus: deux heureux pour le prix d'un.

Les deux autres rendez-vous ne se présentèrent pas. Espérons que  leur problème s'est résolu tout seul...

14 septembre 2009

OUF

Je vais peut-être pouvoir respirer un peu. La rentrée se termine. La plupart des enfants sont maintenant rentrés. Ceux qui ne se sont pas présentés sans aucune excuse sont maintenant radiés, ce qui nous permet de proposer les places disponibles aux enfants inscrits sur les listes d'attente en maternelle. En élémentaire, on s'appuie sur les écoles proches du secteur pour éviter des classes trop chargées dans les écoles concernées.

Les nombreuses ouvertures de classe ont heureusement été obtenues pour répondre au besoins de l'augmentation démographiques, de l'arrivé de nouveaux habitants, de l'augmentation massive des hébergements dûs en grosse partie à la crise entraînant expulsions et chômage.

Depuis le 25 août ce sera plus de cent familles reçues en rendez-vous. Leurs demandes sont variées. Cela va d'une demande d'un tarif de cantine moins cher que celui calculé par les services, d'une inscription d'un enfant qui ne dispose pas de tous les papiers nécessaires, d'un hébergement sans adresse officielle, de la demande d'une inscription d'un enfant de deux ans alors que tous les trois ans ne sont pas encore inscrits, ...

Ensuite, ce sera le traitement de toutes les demandes des écoles, le suivi  et le démarrage des projets pour les collèges et les lycées, la réponse au demandes des parents quant à la restauration scolaire, l'aide à la médecine scolaire et j'en passe.

De quoi bien s'occuper . On en reparlera.

2 septembre 2009

Attention écoles et Travaux

La dernière étape d'un long parcours. Ca commence par le tour des écoles de la ville. De début novembre jusqu'à début décembre des réunions avec chacune des écoles, leur direction les représentants des parents d'élèves, des persnnels. Là se déroulent plus ou moins bien selon les personnalités des participants les demandes de travaux. Certaines ne sont que la répétition des années précédentes. S'y rajoutent de nouvelles demandes toutes plus urgentes les unes que les autres.

Vient ensuite le moment du chiffrage par les services techniques puis le choix douloureux des priorités car bien évidemment le montant des travaux répertoriés ne correspond pas à l'enveloppe budgétaire disponible.

Chaque équipe d'établissement n'ayant pas d'éléments de comparaison estime bien sûr que "ses travaux" sont incontournables. Comment leur faire comprendre que l'école dont les peintures s'écaillent sur les élèves parce qu'elle n'a pas été repeinte depuis une trentaine d'années ( eh oui ça existe...) doit passer avant la remise en état des sols amortissants des cours de récréation; Les mêmes hurleront aux augmentations d'impots locaux qui seraient pourtant la seule solution pour entretenir à un juste niveau ces équipements.

Les travaux se déroulent ensuite principalement pendant les vacances scolaires. Contrairement à tout ceux qui disent que celles-ci sont trop longues, les programmeurs considèrent l'inverse. D'autant plus que les mois d'été ne sont pes les meilleurs pour avoir les entreprises. Donc un gros travail de suivi des chantiers pour qu'ils soient bouclés pour le jour J.

Ensuite, ce sera comme aujourd'hui la visite des écoles avec le maire pour faire le point sur tous ces travaux.

Mais un sentiment d'avoir à gérer le tonneau des Danaïdes. Sans une bonne réforme du financement des collectivités, ce sera toujoyurs difficile pour nos communes bien moins pourvues que d'autres.

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1 septembre 2009

Rentrez ! ....

On a besoin de vous.

Eh oui, pendant ces déjà anciennes vacances , de nombreux enfants se sont inscrits à l'école. Enfin pas vraiment eux mais leurs parents qui ont fait le nécesssaire. Rien que pendant l'été 250 nouveaux inscrits! Comment faire des prévisions dans ces circonstances? Heureusement, nous avions enregistré un nombre important de radiations à la fin de l'année.

Hélas, le nombre d'ouvertures de classes demandées et acquises l'an dernier ne suffit pas encore. Il va en falloir au moins deux de plus en maternelle. ce qui portera le total à 13. Un nombre porte bonheur. Malgré cela il y aura certainement une liste d'attente dans plusieurs écoles maternelles.

Le ramadan ne va pas nous faciliter les choses, car nombre d'élèves ne seront pas encore rentrés. Sans compter ceux qui de toute façon rentrent plus tard car les billets d'avion et debateau sont bien sûr moins chers après la rentrée. Comment leur en vouloir?

Voilà une rentrée qui s'annonce serrée. En élémentaire, les effectifs ont aussi augmenté et certaines classes vont être bien chargées. Nous sommes à la conjonction de trois phénomènes: une augmentation des naissances depuis 1999 avec une pause et une remontée régulière depuis 2003, la livraison de nouvelles constructions donc l'arrivée de nouvelles familles sur la ville et le phénomène de plus en plus important de familles hébergées par d'autres - crise du logement oblige- et donc d'un nombre important d'enfants supplémentaires à accueillir: l'équivalent actuel de deux grosses écoles. D'où cette augmentation régulière du nombre de classes à ouvrir chaque année.

Il faud donc construire des écoles...

24 novembre 2008

Retraite : repli sur des positions préparées à l'avance

Je ne résiste pas au plaisir de vous vous faire partager notre discours de départ en retraite à ma collègue et moi-même.

Pour les mélodies, voyez-vous mêmes.

Les salles de classe sont vidées

De leurs derniers écoliers.

La cloche a déjà sonné,

Et le grille s’est refermée.

Les élèves ont dit adieu

Y’avait des larmes dans nos yeux.

C’était la dernière année,

C’était la dernière journée

Et le rideau sur l’école est tombé.

Bye, bye les enfants qu’on aimait,

Notre temps est terminé.

Bye, bye, car pour nous désormais,

Y’aura plus de rentrée.

Nous voici réunis, collègues et amis. C’est à la fois un au revoir et un adieu.

Penchons-nous un peu sur le bilan de toutes ces années consacrées à l’Education Nationale.

Nous vous proposons le JEU des SINISTRES , euh pardonnez nous, des Ministres mais ce doit être un effet de la terrible méthode globale.

Tout d’abord, savez-vous combien de ministres ont accompagné notre longue et belle carrière ?

Et vous le savez-vous ?

1969 1972

Olivier Guichard

7 juillet 1972

28 mai 1974

Joseph Fontanet 

Ministre de l'Education nationale

Supression des écoles primaires supérieures : Organisation en 3 niveaux :ecole collège lycée

28 mai 1974

5 avril 1978

René Haby 

Ministre de l'Education

Création du collège unique

5 avril 1978

22 mai 1981

Christian Beullac 

Ministre de l'Education

Annonce qu’il ne fera pas de réforme puis revoit la formation des maîtres : école normale plus université

22 mai 1981

19 juillet 1984

Alain Savary 

Ministre de l'Education nationale

Supprime l’orientation en fin de cinquième, crée les ZEP et les bacs pros

Supprime la sélection à l’entrée de l’université

19 juillet 1984

20 mars 1986

Jean-Pierre Chevènement 

80% des élèves au bac

Retour aux fondamentaux et à l’instruction civique

La marseillaise

Pour tous les enfants de la terre

Chantons amour et liberté

Contre toutes les haines et toutes les guerres

L’étendard d’espoir est levé

L’étendard de justice et de paix

Rassemblons nos forces, notre courage

Pour vaincre la misère et la peur

Que règnent au fond de nos cœurs

L’amitié, la joie et le partage

La flamme qui nous éclaire

Traverse les frontières

Partons, partons amis solidaires

Marchons vers la lumière

20 mars 1986

12 mai 1988

René Monory 

Supression des PEGC

12 mai 1988

2 avril 1992

Lionel Jospin 

L’élève au centre des apprentissages

Suppression des filières SES Retrait du projet

2 avril 1992

29 mars 1993

Jack Lang 

Organisation en cycles

La réforme Jospin revient par la fenêtre et passe sous forme d’un décret

29 mars 1993

4 juin 1997

François Bayrou 

Réforme de l’université

4 juin 1997

28 mars 2000

Claude Allègre 

Veut dégraisser le mammouth

28 mars 2000

7 mai 2002

Jack Lang 

Le retour . On reparle de la méthode globale !

Prépare les nouveaux programmes toujours en vigueur ?

7 mai 2002

31 mars 2004

Luc Ferry 

Lettre à tous ceux qui aiment l’école

31 mars 2004

31 mai 2005

François Fillon 

Passage de 37 à 40 ans !!!

2 juin 2005

18 mai 2007

Gilles de Robien 

Réforme des IUFM , stage en entreprise ?

18 mai 2007

en cours

Xavier Darcos 

Figuraient sur l’invitation.

On en a vu et puis connu des inspecteurs

Et des ministres qui sont r’partis.

On en a lu , on en a vu des circulaires

Et des réformes jamais finies.

On pourrait pour mémoire, citer les maths modernes, la méthode globale, les fonctionnement en cycles, l’évaluation formative, somative, prospective, la grammaire fonctionnelle, la priorité à l’oral, les matières d’éveil, le tiers temps pédagogique, l’éducation à la citoyenneté, le projet d’école, la pédagogie différenciée, les nouvelles technologies, la main à la pâte, les classes à parcours artistique. J’en passe et des meilleures. Pour ceux que cela intéresse, la collection complète des B.O est disponible à la cave. Une pensée pour le référentiel bondissant. Sur que les élève ayant vécu cette époque feront d’excellents joueurs qui sauront se qualifier dans les différents tournois.

Il serait aussi nécessaire de faire un bilan comptable, même si nous nous sommes dépensés sans compter. Plusieurs milliers enfants sont passés –si j’ose dire- entre nos mains.

Y’en a des milles qu’on aimait bien,

Y’en a des milles qu’on aimait bien,tu sais

C’est dur de partir aujourd’hui

Mais si pour nous, c’est bien fini,

On aura p’têt donner envie.

Et oui, plusieurs milliers d’ enfants, plusieurs milliers de têtes à remplir, plusieurs milliers de différences à gérer, plusieurs milliers de caractères à appréhender. On pourrait continuer ainsi. Plus de 6 000 journées à remplir les cahier d’appel et de liaison . Pas loin de 5 000 services de cour par tous les temps. Combien de conflits réglés, de paroles apaisantes, de " bobos " soignés ?

A la récré, à la récré

Fallait toujours surveiller.

A la récré, à la récré

Fallait prendre son sifflet

Et surveiller les toilettes

Qu’étaient pas toujours très nettes

Pour arrêter les bagarres

Fallait faire dare dare

A la récré, à la récré

Fallait toujours surveiller.

A la récré, à la récré

Fallait prendre son sifflet.

Mais quand on aime, on ne compte pas. Alors sans dire, ça ne compte plus et puisque vous ne pouvez plus maintenant compter sur nous, disons que le compte est bon et notre compte définitivement réglé.

Après les chiffres, les lettres, ne sont-ce point les deux fondamentaux de l’école ? D’ailleurs nos politiques aiment à nous le rappeler régulièrement et ce depuis nos débuts dans la carrière : Il faudrait songer à apprendre à lire et à compter à nos élèves. Et qu’avons-nous fait pendant toutes ces années ?

En termes de lettres d’ailleurs n’avons-nous pas baigné dans celles-ci :

Serez vous reconnaître ce qui se cache derrière ces sigles :

M.A.I.F M.G.E.N I.M.F I.U.F .M C.A.P.S.A.I.S C.A.F.I.P.E.M.F C.P.E.N C.P.E.P.S. G.A.P.P aujourd’hui disparu R.A.S.E.D Z. E.P

R.E.P I.A I.E.N S.N.U.I.P.P et pour finir d’achever non la liste mais notre public

P.P.A.P ET B. 2 I PPRE

Eh oui, on avait oublié la camif, ça devait être prémonitoire.

Nous ne résistons pas au plaisir d’un petit nouveau : S.R.A.N ( Stage de Remise A Niveau )

Vous avez bien vu qu’il s’agit là d’une méthode ni globale, ni mixte mais alphabétique.

A B C D

Les dirlos sont vidés.

E F G H

D’avoir accompli leur tâche,

I J K L

Alors, on se fait la belle

M N O P

On sera bien occupés.

Q R S T

Car on sera jeunes retraités.

U V W

Y’a longtemps qu’on en rêvait.

X Y Z

Souhaitez-nous

Zoyeuse retraite.

Nous nous arrêterons là de crainte d’avoir déjà été trop long .

Et comme tout finit par des chansons, une petite dernière :

Pour nous c’était la dernière fois.

A la rentrée, on s’ra plus là

On a fini tout ton travail,

Ça fait d’ la peine,

Mais il faut que l’on s’en aille.

Buvons encore une dernière fois

A l’amitié, l’amour la joie,

On a fini tout ton travail,

Ça fait d’ la peine,

Mais il faut que l’on s’en aille.

23 novembre 2008

DDEN

Bah non, je ne suis ni un héros, ni un DDEN.

Mais qu'est-ce qu'un DDEN? Il s'agit d'une personne nommée par l'Inspecteur d'Académie chargée d'être son représentant dan sune école. Un DDEN siège au conseil d'école, peut participer à la vie de l'école et transmettre toutes informations utiles. En pratique, pour ce que j'en ai vu, ce sont souvent des retraités de l'éducation Nationale, qui ont envie de continuer à rendre service dans une école soit en apportant leur expérience, du temps pour des aides variées, etc. Beaucoup d'entre eux sont d'ailleurs inscrits dans le dispositif Lire et faire Lire.

Piur ma part, en tant que directeur, j'ai eu le plaisir de cotoyer pendant quelques années, une vieille dame de plus de quatre-vingt ans qui avait plaisir à revenir dans l'école dans laquelle elle avait enseigné. Elle prenait en charge sur le temps de midi, une fois par semaine une poignées d'enfants qui pouvaient ainsi faire connaissance avec les fondamentaux du répertoire de livres pour enfants. Elle avait en effet gardé la collection presque complète des fameux albums du Père Castor.

Il faut préciser que nos contrées les volontaires ne se précipitent pas au portillon. Mais bon an , mal an, nous arrivons tout de même  à en avoir quelques-uns. je ne sais pas si ce dispositif fonctionne ailleurs.Je suis d'ailleurs chargé par le responsable des DDEN de la commune de faire du recrutement.

N'étant pas DDEN, je n'en suis pas moins très occupé. Maire-adjoint à l'enseignement depuis mars dernier, il m'a paru incontournable de prendre ma retraite pour pouvoir me consacrer pleinement à ma délégation. Dans une commune de plus de 70 000 habitants, ce n'est pas le travail qui manque. Pratiquement trois dizaines d'écoles, une poignée de lycées, dont deux professionnels et plusieurs collèges. Ajouter à cela la restauration scolaire qui n'est pas le moindre des sujets. Sans compter les différentes associations et structures dans lequelles il faut siéger au conseil d'administration.

23 octobre 2008

Casse-tête

Je reprends du service. Plus vraiment comme directeur, mon silence depuis la rentrée s'explique par mon départ en retraite. Au bon moment me disent nombre de mes ex-collègues!

Je vais tenter de continuer mon blog avec un autre éclairage. Chargé de l'enseignement comme élu maintenant, j'ai donc pris un peu de distance par rapport à "mon" école.

Une autre fonction, d'autres responsabilités et une vue d'ensemble -une trentaine d'école- qui ajoute à la compréhension du fonctionnment du système, côté commune.

Pour l'heure, ce qui m'occupe beaucoup ainsi que mes anciens collègues directeurs, c'est la mise en place des nouveaux dispositifs: aide personnalisée, accompagnement éducatif, service minimum, stages de remise à niveau, suppression du samedi,...

J'aurais l'occasion de revenir sur toutes ces nouveautés.

4 juillet 2008

Vacances

vacances

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