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Le quotidien d'un directeur d'école
9 octobre 2006

Un bon conseil ?

J’avais certainement vu trop grand en préparant le conseil de maîtres de ce samedi. Pardon, je devrais dire le T.E.P : Travaux ou Travail de l’Equipe Pédagogique.

Au programme : une petite heure pour expédier les affaires courantes puis deux heures pour commencer à travailler sur le projet d’école. Ce que nous n’arrivons pas à faire depuis le début de l’année.

Hélas, ce fut encore le cas. Sans prendre le temps de faire une pause, nous avons passé la matinée à évoquer tous les problèmes qui se posent à nous : fonctionnement ordinaire mais aussi différents projets, choix des animations pédagogiques, conseils aux débutants, gestion du temps de récréation, problèmes des toilettes et de la montée en classe, j’en passe et des meilleures.

Une grande partie fut consacrée au bilan du dispositif élèves en difficultés. Globalement positif comme on disait à une autre époque mais cette fois c’est vrai et presque inattendu. A quelques exceptions près, le dispositif fonctionne. La majorité des élèves se sont remis au travail et ne posent pratiquement plus de problèmes de comportement. Pourvu que ça dure. Il nous faut maintenant recevoir de nouveau les parents pour un premier bilan et travailler sur un bilan des compétences acquises et à acquérir.

En revanche, ce fut un conseil intéressant. Tout le monde y participa et donna son avis quand cela était nécessaire. Le fait d’avoir impliqué tout les enseignants dans le dispositif avec le système des tuteurs et des aides scolaires était une bonne idée. On travaille mieux ensemble sur des objectifs communs. Pour reprendre une phrase d’un maire de Rome dont j’ai oublié le nom. " Là ou croît le désespoir, croît aussi ce qui sauve. "

Il ne resta plus de temps pour le projet pédagogique 2006-2009 . La preuve était faite, s’il en était besoin, que nous avions besoin de davantage de temps de concertation.

Revendication déjà ancienne mais jamais prise en compte. Il serait pourtant temps d’y prêter attention. Ce serait bien avant que nous nous essoufflions.

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